-
Introduction
- Déprescription
-
Système cardiovasculaire
- Système gastro-intestinal
-
Système respiratoire
-
Système hormonal
- Système uro-génital
- Douleur et fièvre
-
Soins palliatifs – Soins de fin de vie
-
Pathologies ostéo-articulaires
-
Système nerveux
-
Maladies infectieuses
- Politique de bonne gestion des antibiotiques en MRS
- Mesures générales de prévention des infections
- Politique face aux germes multirésistants (MDRO: MRSA, ESBL-E, CPE, VRE, ...)
- Politique face aux infections à Clostridioides difficile
- Infections ORL
- Infections respiratoires
- Infections gastro-intestinales
- Infections urogénitales
- Infections ophtalmologiques
- Infections de la peau et des tissus mous
- Vaccins
-
Vitamines et minéraux
-
Dermatologie
- Ophtalmologie
-
Oto-rhino-laryngologie
- Trousse d'urgence
Formulaire de soins aux Personnes Agées
Insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée
Littérature consultée à la date du : 07/01/2022
- Un examen échocardiographique permet de distinguer une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite d’une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée.
- Les mesures non médicamenteuses (restriction hydrique et sodée) sont considérées comme devant être les mêmes dans les deux types d’insuffisance cardiaque. Un programme de réhabilitation basé sur la pratique d’exercices physiques améliore la qualité de vie.
- La prise en charge chez la personne âgée ne diffère pas de celle de la population générale.
- En cas d’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée :
- Au vu de l’absence d’étude, aucune recommandation spécifique ne peut être donnée pour un traitement médicamenteux. Un effet positif sur les symptômes d’insuffisance cardiaque et/ou sur les hospitalisations pour insuffisance cardiaque, a été suggéré pour plusieurs médicaments (β-bloquants, IECA, sartans, complexe sacubitril/valsartan, spironolactone et gliflozines). Aucune classe de médicaments n’a été associée à un effet positif sur la survie dans cette pathologie (voir Folia de mars 2014, Folia de décembre 2014 et Folia de décembre 2020).
- Les diurétiques sont associés à un effet sur les symptômes de surcharge liquidienne.
- Un traitement adéquat des comorbidités est recommandé. Le traitement doit être axé sur le contrôle de la tension artérielle et l'équilibre hydrique, et sur la détection et le traitement adéquat des comorbidités, telles que coronaropathie, fibrillation auriculaire, obésité, diabète, insuffisance rénale et hypertension pulmonaire (voir Folia de décembre 2020).
Introduction
- Une petite moitié (35 à 50%) des patients atteints d’insuffisance cardiaque ont une fraction d’éjection préservée (alias dysfonction diastolique)
$ . - Ces patients sont souvent âgés de plus de 70 ans et de sexe féminin et présentent plus souvent une hypertension, un diabète, un surpoids et/ou une fibrillation auriculaire et ont moins souvent des antécédents d’infarctus du myocarde que les patients atteints d’insuffisance cardiaque avec une fraction d’éjection réduite
$ . - Le taux de mortalité chez les patients insuffisants cardiaques avec une fonction ventriculaire préservée s’avère pratiquement égal à celui des patients avec une fraction d’éjection réduite
$ $ . - La plupart des études évaluant le traitement de l’insuffisance cardiaque n’incluent que des patients avec une fraction d’éjection diminuée. Nos connaissances pour le traitement d’une insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection préservée sont donc limitées.
Épidémiologie
Une étude transversale de patients résidents en MRS d’un âge moyen de 82 ans montre qu’un tiers des sujets présentent une insuffisance cardiaque avec une très légère prépondérance (52 %) d’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée
Dans la cohorte belge de patients âgés de plus de 80 ans BELFRAIL, une dysfonction cardiaque sévère est observée chez 19,3 % des sujets : Dans 5,8 % il y a une fraction d’éjection réduite, dans 10,4 % il s’agit d’un problème valvulaire et dans 3,1 % la fraction d’éjection est préservée (dysfonction diastolique sévère isolée)
Diagnostic
Une étude transversale de patients résidents en MRS d’un âge moyen de 82 ans montre la difficulté d’un diagnostic d’insuffisance cardiaque : 31 % des sujets étaient diagnostiqués à tort et seuls 46 % de ceux en insuffisance cardiaque selon un bilan complet n’avaient pas été diagnostiqués comme tels
Des personnes âgées se présentant chez leur médecin de famille pour plainte de dyspnée à l’effort présentaient 1 fois sur 6 une insuffisance cardiaque (non identifiée lors du contact), généralement avec une fraction d’éjection préservée
Sélectionnez un chapitre dans le menu
☞ Sélectionnez ensuite une indication
☞ retour vers la page d'accueil
Le Formulaire de soins aux personnes âgées est publié avec le soutien de l'Inami, en respectant notre indépendance rédactionnelle.