Formulaire de soins aux Personnes Agées
Dyspnée
Littérature consultée à la date du : 31/03/2017
La dyspnée se traite de préférence au niveau causal, mais l'oxygène, le lorazépam, le midazolam et la morphine peuvent en soulager les symptômes.
Modifications principales
- Chiffres de prévalence de dyspnée chez des patients à un stade avancé ou terminal de la maladie.
- En cas de dyspnée, l’administration d’oxygène n’est conseillée que pour traiter les dyspnées modérées ou sévères ou les hypoxémies. Si le patient n’en ressent pas l’utilité, l’administration doit être interrompue.
Épidémiologie
La prévalence de la dyspnée chez des personnes à un stade avancé ou terminal de la maladie
16 à 77 % chez des patients cancéreux
18 à 88 % dans l’insuffisance cardiaque chronique
11 à 82 % dans l’insuffisance rénale
56 à 98 % dans l’insuffisance pulmonaire chronique
Traitement
Sélectionné
Causal
Prise en charge de la cause sous-jacente
Une prise en charge individualisée de la dyspnée est indispensable, étant donné les causes nombreuses, malignes ou non, les facteurs d'influence et les symptômes supplémentaires
Non médicamenteux
Mesures générales
Une bonne position du patient, des traitements de physiothérapie, des techniques de relaxation et d’apaisement sont des mesures justifiées. Un degré suffisant d’humidité de l’air ambiant et une température environnante pas trop élevée sont également utiles
Il suffit parfois simplement d'aérer la chambre ou d'installer un ventilateur
Médicamenteux
Morphine
Médicaments sélectionnés : morphine
L’administration systémique (p. ex. sous-cutanée) d’opioïdes, comme la morphine (à faible dose, si aucune administration en cours), est efficace en cas de dyspnée
En cas d'échec des traitements non médicamenteux et de la morphine : Benzodiazépines ou benzodiazépines et morphine
Médicaments sélectionnés : midazolam, lorazépam
Les benzodiazépines peuvent, par leur effet anxiolytique et sédatif, soulager la dyspnée en cas d’échec des mesures non médicamenteuses et des opioïdes
L’association d’un anxiolytique à la morphine est également une option pour atténuer les dyspnées sévères. Ainsi, l’administration continue de morphine et de midazolam (5 à 10 mg en 24 heures) semble influencer positivement la sensation de dyspnée
A prendre en considération
Médicamenteux
Oxygène
Médicaments sélectionnés : oxygène
L’utilité de l’oxygène est très limitée chez les patients dyspnéiques qui ne présentent pas d’hypoxémie
En cas d'obstruction des voies respiratoires : Corticostéroïdes
Les corticostéroïdes peuvent être utiles entre autres en cas d’obstruction des voies respiratoires. L’effet ne se manifeste qu’après quelques jours. L’avis d’un spécialiste est souvent souhaitable